les lampes utilisées dans les fermes savoyardes jusqu’à la moitié du XXe siècle

Jusqu’à la dernière guerre mondiale, les habitants des fermes des montagnes savoyardes s’éclairaient avec des bougies ou des lampes telles que des crouéjus, des lampes à huile, des lampes à carbure à acétylène) ou des lampes à pétrole.

Le crouéju (mot mauriennais) est une petite lampe à huile munie d’une tige mobile qui permet de la porter ou de la suspendre. On s’en servait pour éclairer l’étable. Le mot a été conservé vivant car l’objet est décoratif. Le mot vient du latin croceolus c’est à dire petite lampe, lampion.
Les variantes de crouéju :
corzouet dans le Chablais, Créju ou Croézu en Genevois, Croaju en Tarentaise.
Cette lampe s’appelait aussi le quinquet. Elle a été inventé vers 1800 par le physicien Argant et à laquelle le fabricant Quinquet a donné son nom.

Le principe consiste dans la mèche creuse et livrant passage à l’air pour alimenter la flamme. L’huile est contenue dans le réservoir supérieur.
Voici notre exemplaire :

Un autre type de lampes à huile utilisé est un modèle qui remonte directement au lampes à huile utilisées chez les romains.

Cette lampe est en terre cuite. On utilisait de la graisse animale ou de l’huile végétale. la mèche trempe dans l’huile.

La lampe à carbure ou lampe à acétylène était un moyen d’éclairage portable. La source lumineuse provient de la combustion du gaz acétylène, celui-ci résultant de la réaction de l’eau sur le carbure de calcium tous deux contenus dans la lampe.

Elle est munie d’un crochet qui permet de l’accrocher à l’arrière des charrettes. Elle était principalement utilisée par les ouvriers dans les carrières.

Voici la nôtre :

La lampe à pétrole est apparue vers 1853. C’est un luminaire constitué d’un réservoir contenant du pétrole distillé qui monte vers le bec grâce à une mèche. Le tout est surmonté d’une cheminée de verre.

Elle sert aujourd’hui de décoration mais elle a été utilisée par mes parents.